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Prise de tête et autres complications

9 janvier 2008

Y arriverai-je

A l'éliminer complètement de ma vie?

A le sortir de msn et de mon répertoire?

A ne plus esperer qu'il m'appelle.

Je ne sais pas et pour tout dire je suis un peu paumée.

Pourtant il faut que je le fasse, que j'élague.

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7 janvier 2008

Je crois que je l'aime

Je crois que je l'aime

5 janvier 2008

Ligne droite.

Elle avait deux grosses nattes mal peignées. Un maquillage noir qui coulait. Un anneau d'argent dans le nez et un autre à l'arcade. Toujours ses camargaises au pieds, un kilt et une chemise blanche.

Elle vivait au milieu des livres. Elle avait décidé très tôt d'être une héroine de roman. Elle buvait du vin rouge dans des verres de degustation. Elle fumait beaucoup, et uniquement des roulées. Achetait toujours ses vêtement dans des fripperies.

Le fait d'être la fille de son père lui épargnait d'avoir un jour à travailler, même si elle vivait cent ans. Alors elle lisait beaucoup.

Elle avait eut un enfant, un joli bébé au cheveux d'or. Il l'avait quitté en silence pendant son sommeil. Depuis, la chambre aux teintes pastel de l'enfant n'avait pas changé. Tout les matins elle entrait en silence, se penchait au dessus du petit lit à barraux et constatait qu'il était vide. Tout les matins la même souffrance.

Alors elle allait dans la bibliothèque, et s'installait pour lire. Pour vivre. Des heures durant, jusqu'à ce que les yeux lui brulent, elle tournait les pages. Pendant dix sept ans elle n'avait vécu que pour elle. Sa vie était une ligne droite dans l'attente d'un détour. Ce detour elle l'avait connu, et puis... Sa vie était redevenue une ligne droite, dont elle attendait la fin.

31 décembre 2007

Je crois être amoureuse. J'en dirais plus demain.

Je crois être amoureuse.

J'en dirais plus demain.

Pour l'instant je m'en vais festoyer et chercher quelqu'un à embrasser sous le gui.

31 décembre 2007

Le manque,

Toujours le manque. Ce soir comme les autres.

Pas sommeil.

Trop de stress.

Je pense à lui tout le temps, même si je ne l'aime pas. C'est un point de repère.

Les hommes comme point de repère, à chaque fois. Je ne parviens jamais à penser pour moi même.

Toujours pour eux.

Je me sens pitoyable.

Comme toujours.

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13 décembre 2007

Peut-être la voie de la raison?

J'ai parlé précédamment de mon refus de la maternité.

Cependant après l'année agitée que j'ai vécu, j'ai une envie latente de fonder une famille. J'ai envie de stabilité, je sais pas.

C'est pas une envie de bébé comme j'ai pu avoir auparavant. Non, juste fonder une famille. Un mec, des enfants. Tout sur quoi j'ai pu cracher des années. J'ai vieilli, je suis devenue plus mature. Fi de l'adulescente que j'ai pu être, je ne retrouverais plus l'insouciance que j'avais, jamais plus l'absolu que je voulais vivre.

C'est ainsi.

Mais de plus en plus l'envie de me fixer, de faire des projets. Une famille à moi.

6 décembre 2007

Juste quelqu'un

C'est un grand balèze. Il parle peu mais a la réplique mordante. Il a de jolis yeux de fille je trouve.

Un voix grave et posée.

Je me sens toute petite à côté de lui. Il pose une grande main sur mon épaule. "Ca va mademoiselle xxx?"

Il m'appelle comme ça tout le temps. Mon nom doit le faire rire.

Sa main se pose souvent sur mon épaule depuis que j'ai lâché un des faits glauque de ma vie.

Il a du vécu et ça se sent.

Je me sens en sécurité quand il marche près de moi. Il marche toujours près de moi.

Depuis que je l'ai dit.

J'ai l'impression d'un oisillon tombé du nid avec lui.

Il ne me laisse jamais seule.

Il est à l'écoute avec tout le monde.

Un peu plus avec moi.

J'ai un étrange sentiment de sécurité quand je suis à côté de lui.

Non cette fois ci je ne parle pas d'un homme pour qui j'aurais des attirences. Juste d'une personne qui me rassure. Quelqu'un dont je n'ai pas peur. Quelqu'un qui ne provoque aucun sentiment trouble.

Je du bien-être.

30 novembre 2007

La nuit dans Paris

Trainer.

Avoir froid et trainer.

Se repasser la langue sur les lèvres. Les lèvres abimées.

Attendre que les larmes viennent. En vain.

Sur le quai de la gare. Attendre le dernier RER.

Se mettre au bord du quai. Se sentir attirée par les rails au moment où il arrive.

Quelques centièmes de secondes plus tard.

Relever la tête, voir étonnée la rame stoppée devant soi.

J'ai pas sauté

Rentrer.

Se jetter comme une merde sur le lit. S'enrouler dans la couverture. Toute habillée.

Dormir.

27 novembre 2007

Je m'assieds cinq minutes. On est là dans la

Je m'assieds cinq minutes.

On est là dans la minuscule salle de bain. On est assises par terre. Le maquillage a coulé, on ressemble à deux petit panda. On balance nos cendre dans le lavabo. On redevient cradingue. On est beurrées comme des tartines.

"Tu prends toujours ton lavabo pour une poubelle!"

Ah la belle époque. La dépression. Les serviettes hygièniques dans le lavabo et la baignoire qui sert de frigo aux bouteilles. Le frigo qui avait laché. J'y rangeais des livres.

Elle a un fond de bouteille entre les jambes.

On était partie à la chasse aux mecs.

On est rentrées à deux.

Là assises par terre on frôle le néant.

On a passé la soirée à picoler en ressassant nos échec.

On a toujours touché le néant. On l'a étreint. Il ne nous quitte pas. Il est pire qu'un amant.

26 novembre 2007

Des bienfaits de la grève.

La grève le bloquait dans les transports quasi toute la journée.

Les deux premiers jours ça allait, le lundi suivant plus du tout.

Alors je lui ai proposé de partager ma petite chambre de bonne.

La première nuit, après le resto qu'il m'avait offert, il a dormi sur le matela pneumatique.

Le soir suivant, nous avons regardé la télé, nos jambes enchevêtrées. Nous nous sommes endormis, serrés dans mon lit à une place.

La troisième nuit, il n'a pas mis de t-shirt pour dormir. On s'est callé en chien de fusil et tendis que je lisais, il a posé son menton dans ma nuque et a lu trois pages avec moi. A la troisième j'ai posé le livre, je me suis tournée et je l'ai embrassé.

La dernière nuit nous avons fait l'amour, en silence.

Je ne sais pas si ça durera, mais même si la grève est finie, il pourra venir tant qu'il voudra dormir chez moi.

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