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Prise de tête et autres complications
7 octobre 2007

Comme une idiote

Ca fait des mois qu'il me tourne autour, depuis mon entrée dans l'entreprise je crois. Par chance nous avons très rarement à travailler ensemble, j'arrivais donc à esquiver gentiment, à faire l'aveugle en quelques sortes. Il y avait eu un coup de fil de sa part quelques mois plus tôt et un message auquel je me suis empressée de ne pas donner suite.

Et puis avant hier, nous avons terminé très tard. Il s'est proposé de me raccompagner en voiture. Fatiguée, lasse, pressée de me mettre au lit j'accepte volontier.

Arrivé près de chez moi il trouve une place où se garer, stoppe le moteur.

"Je peux te raccompagner jusqu'à ta porte?

-Non, je te remercie. A lundi"

Je descends de voiture. J'entend sa porte claquer mais ne me retourne pas. Arrivée à la porte, je tape le code et la pousse. Il est derière moi et souffle à mon oreille "Et mon baiser?"

Je tourne la tête pour lui répondre et il pose ses lèvres sur les miennes.

J'aurai pu le repousser, oui, j'aurai pu m'esquiver, oui. Seulement il a posé les main sur cette partie de mon corps où se dissolvent mes réticences, prise par cet endroit je ne peux que me soumettre à un homme, que sa poigne soit forte ou une simple caresse, le centre nevralgique de toute ma personne.

Mais je ne lui ai pas rendu son baiser, je le laissais faire. Ensuite lorsqu'il m'a fait l'amour de façon dès plus maladroite, mon esprit s'est vidé comme toujours, juste attentive aux sensations, juste comblée d'avoir un corps d'homme contre le mien, je ne lui rendais rien.

Lorsqu'il eut fini je le priais de partir. Lorsqu'une fois habillé il s'est penché sur moi pour m'embrasser, j'ai tourné la tête

J'ai bien dormis.

C'est plus tard dans la journée que je me suis rendue compte à quel point j'étais faible avec les hommes, à quel point je le cedais facilement. Mais je ne m'en blâmerai pas, et je ne les accablerai pas. Ils ne font par quelques gestes que de reveiller des instincts, ces instincts là comme la bouffe, certaines boissons ou les cigarettes me procurent du plaisir, et ces plaisants j'ai pour règle de ne jamais leur faire opposion.

Toute fois j'ai conscience d'avoir mis à mal un de mes tabou, celui de ne jamais mêler sexe et travail. Certains pensent que je gache de bonnes occasions, et ils n'ont pas faux. Mais ce precepte jusqu'à présent m'apportait une grande tranquilité d'esprit, un bien fort rare à cette époque. A moi desormais de bien lui faire comprendre ce moment d'égarement.

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